Le pointillisme (Dada ; 206)

Années 1880. Les recherches des scientifiques et celles des artistes convergent. Néo-impressionnistes et divisionnistes travaillent sur la touche de couleur – puis le point. En juxtaposant les couleurs primaires sur la toile, l’oeil du spectateur voit la couleur secondaire : orange, violet, vert. Seurat et Signac rompent avec l’art du Salon officiel et fondent le Salon des Refusés en 1884. Un dimanche après-midi à la grande Jatte signe la naissance du mouvement, analysé sur un deux pages détaillé.  Le numéro de Dada montre l’ampleur de l’épidémie de varicelle qu’il déclenche. Pourtant la technique est laborieuse, demande patience et longueur de temps, et donne une certaine raideur aux personnages. Les paysages sont le terrain d’application par excellence du pointillisme, montrant la subtilité des combinaisons de couleurs, l’embrasement de la lumière. Dernier avatar avec le numérique, la pixellisation reprend le flambeau. La qualité et la variété des reproductions offrent une visite des musées du monde. Les rubriques habituelles comportent, entre autres, un exercice de peinture pointilliste facile à réaliser. (R.F.)