Le matelas magique.

VAUGELADE Anaïs

Comme c’est bizarre ! Eli le lionceau part se coucher sans faire d’histoire. L’explication ? Il a un matelas magique. Comme Little Nemo, il peut tomber d’étage en étage. Comme Alice, il peut passer de l’autre côté et se retrouver dans la classe avec sa maîtresse, parce qu’il a enfin trouvé la bonne réponse, dans le salon où poufs, coussins et canapés font la fête avec lui, dans le ciel rougeoyant ou il se transforme en vrai superman, dans un désert tout noir où des monstres le poursuivent, dans la mer…Une nuit magique, de rêves en cauchemars, avec ce fabuleux matelas pour voyager ou atterrir.

D’un univers à l’autre, toute fantaisie est permise avec cependant une unité de style et des contours toujours adoucis qui permettent de passer d’une émotion à l’autre sans perdre pied. Problème : le matelas ne joue pas parfaitement son rôle de tremplin pour l’imaginaire, les images manquent de force et les enchaînements, surtout, sont problématiques et trop artificiels.