Le diable danse à Bleeding Heart Square

TAYLOR Andrew

Londres, 1934. Excédée par un mari odieux, Lydia Langstone, grande bourgeoise, se réfugie dans une modeste pension de famille où habite son père, alcoolique désargenté, qu’elle n’a pas revu depuis longtemps. Lydia est entraînée, malgré elle, dans l’histoire de la mystérieuse disparition de Miss Penhow, ancienne propriétaire des lieux. Elle découvre l’étrange relation entre son père et le récent propriétaire. Mais quelles raisons poussent un jeune journaliste, nouveau pensionnaire, à retrouver les traces de la disparue ?

 

Ce polar mêle la fiction à l’Histoire : la montée du chômage après la crise de 1929, la naissance d’un mouvement d’extrême droite en Angleterre et la crainte d’une seconde guerre mondiale. Le récit, rythmé par la présence fantomatique de Miss Penhow au travers de pages de son journal intime, abonde en personnages dont on peine à dénouer les liens qui les unit. Des digressions, parfois trop longues, plombent l’intérêt. Cependant le suspense s’accélère, diable merci, et le dénouement est réussi.