Le cri de l’engoulevent

La commissaire Ann Lindell doit élucider une série d’actes de violence dont la ville d’Uppsala est soudain la cible. Incendies, explosions et meurtres se sont produits dans un climat de tension où des mouvements néo-nazis entretiennent la peur contre une population immigrée mal acceptée. Le meurtre du jeune Sébastien retrouvé assassiné dans une librairie a-t-il un lien avec ces populations ? Dans cette atmosphère malsaine, quelques policiers aussi semblent avoir eu une attitude suspecte…

Comme dans ses précédents policiers (La princesse du Burundi, NB octobre2009), l’écrivain suédois situe l’intrigue dans son Uppland natal. Sur une durée de quatre jours, sa construction méticuleuse en brefs chapitres est rythmée heure après heure par un enchaînement d’événements autour de nombreux protagonistes. Dans un récit à la pulsation singulière et au suspense croissant autour de plusieurs thèmes abordés, le lecteur doit se familiariser avec les noms et les endroits, saisir les psychologies de chacun sur fond de multiplicité de pistes : toile d’araignée délicate où l’épilogue n’est pas tout à fait à la mesure de l’imbroglio échafaudé.