Le code de Cambridge

GHEERAERT Tony

Arnaud Rudel, thésard peu inspiré, se retrouve miraculeusement bénéficiaire d’une bourse qui lui permet de vivre à Cambridge pendant une année. En contrepartie, il doit faire une communication sur une personnalité historique méconnue. Et pourquoi pas Charity Backwater, une puritaine qui a assassiné son mari pendant la révolution anglaise, lui suggère l’historienne qui l’accueille ? Rapidement, mises en garde, accidents et manifestations étranges se multiplient : le souvenir de Charity dérange. Arnaud est-il en danger ? Heureusement que son amie Véronique, aussi brillante qu’il est empoté, est là pour l’aider… Un souffle de mystère et de surnaturel déferle sur Cambridge l’immuable, aux bâtiments impeccablement entretenus et aux secrets jalousement gardés. Le livre, mixant enquête policière et roman historique, se permet quelques incursions dans l’Angleterre du XVIIe siècle, aux temps de Cromwell, époque de grands bouleversements. Même si le rythme n’est pas trépidant, on accompagne avec plaisir le couple de héros aux cotés Grand Duduche et Rouletabille, entraîné par une écriture soignée, pleine d’humour. Le ton léger dément toutes les inquiétudes que meurtres et phénomènes paranormaux pourraient engendrer, et on attend le dénouement forcément rationnel (façon Sherlock Holmes) avec intérêt. En fin du livre, des précisions sur ce qui est historiquement vrai, et une postface sur les codes.