La Ville qui parle. (La Légende des nuées écarlates ; 1.)

TENUTA Saverio

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Au Japon, voici longtemps, la petite marionnettiste Meiki est choisie par la reine Ryin pour être sacrifiée aux Divinités. Elle s’enfuit aidée par Raido, un misérable ronin (samouraï sans maître). C’est à ce moment que les izunas, énormes loups aux griffes empoisonnées, attaquent. Le duo réussit à s’échapper. La suite du récit, régulièrement entrecoupée de flash-back, dévoile progressivement le passé du ronin, la personnalité de la reine, l’animosité du général commandant la garde.

 

Dans une esthétique sublime, l’auteur donne libre cours à une imagination débridée et baroque pour concevoir les habits, les personnages, les animaux fabuleux, les décors de neige et de sang. Les traits sont précis et dynamiques, les couleurs raffinées, les rouges violents, produisant des images d’un onirisme élégant et cruel qui envoûtent le lecteur au point de lui faire accepter de reprendre sa lecture une nouvelle fois pour saisir entièrement tous les méandres du scénario.