La vie est un millefeuille à la vanille

JOHANSSON Lars Vasa

Anton, magicien itinérant de quarante-cinq ans, s’arrête sur un parking pour fêter son anniversaire en mangeant un millefeuille. Incommodé par le lieu, il poursuit sa route et rencontre un elfe qu’il contrarie et qui lui jette un mauvais sort : il se retrouve dans une forêt enchantée où il ne lui arrive que des catastrophes. Il fait la connaissance d’un couple âgé, d’un jeune homme échappé d’un asile, puis, sous l’apparence d’un chat, de la reine nommée « Tas-de-crottes ». Il évoque sa vie passée et d’anciens amis devenus ennemis.  Lars Vasa Johansson est un scénariste et musicien suédois. Ce premier roman traduit en français est un conte fantastique qui peut dérouter. Le magicien, tombé – comme par hasard – dans un univers hanté qui ne lui veut pas que du bien, se montre d’abord, au fil des épreuves abracadabrantes, comme un raté vaniteux, ronchon, amer. Comme il convient dans les contes, il vit une métamorphose intérieure. Bizarrement, malgré l’imagination, la fantaisie et l’humour de l’auteur, on s’ennuie un peu au long des mésaventures de son antihéros. L’émerveillement enfantin et le désenchantement adulte cohabitent sans doute difficilement. (M.F. et A.Le.)