La vengeance de Janus (d’après Robert Ludlum)

FREVELETTI Jamie

Jon Smith, microbiologiste militaire et agent d’un réseau très secret du gouvernement américain, échappe de peu à un attentat terroriste lors d’un congrès sur les maladies infectieuses à La Haye. Des cultures de bactéries dangereuses sont volées. Dans le même temps, Oman Dattar, seigneur de la guerre pakistanais jugé au TPI pour crimes contre l’humanité, s’évade pendant un transfert. Pourquoi traque-t-il une certaine Rebecca Nolan que Jon a bien du mal à identifier et à protéger malgré elle ? Que compte-t-il faire des virus dérobés ? Décidément Ludlum n’en finit pas de mourir tant il inspire d’admirateurs (La traque dans la peau : le terriroire de Bourne, d’Eric Van Lustbader, NB juillet-août 2014). Avocate et auteur de best-sellers, Jamie Freveletti, qui signe ce nouveau pastiche, ne manque pas de talent et se tire bien de l’exercice. À l’image du « maître » elle concocte une intrigue ludlumesque qui ne manque d’aucun des piments du genre : menace d’une offensive biologique imaginée avec des moyens technologiques qui font froid dans le dos, héros sympathique, mystère, suspense, poursuites, trahisons, petite guerre entre services secrets, amour. Tout y est. On marche.