La tapisserie d’or (L’académie Rowan ; 1)

NEFF Henry H.

Dans une salle non répertoriée d’un musée de Chicago, une tapisserie « fait de l’oeil »  à Max Mc Daniels. Ce jeune garçon est un « Potentiel » en passe d’intégrer l’académie Rowan : école imprévisible sise dans un château mi-étrange mi-sacré. Les élèves de première année  découvrent les professeurs et les matières enseignées plus quelques sorcières, ogres et autres créatures fantastiques. L’affaire se complique quand on apprend qu’il manque bon nombre de nouvelles recrues, que 52 tableaux ont été volés, que l’Ennemi est aux aguets et qu’il a infiltré des agents dont les Vyes, métamorphoses perfides et dangereuses. La guerre est déclarée.   

Surfer sur le thème de l’élu qui intègre une école de magie n’est pas d’une originalité absolue : même la couverture du livre prête à confusion. Après Harry Potter il fallait oser ! Cette fantasy risque d’avoir un peu de mal à soutenir la comparaison d’autant qu’elle renferme quelques longueurs qui finissent par noyer un tantinet l’action, les péripéties, et le suspense, pourtant présents. Bien étudiés, les multiples caractères contribuent à l’intérêt du roman ; peut-être suffira-t-il de développer l’intrigue, un peu tardivement apparue ?