La petite mort ; 3

MOURIER Davy

La petite mort est devenue grande, ses deux parents ont disparu, et c’est elle qui leur succĂšde, dorĂ©navant en charge de la Faux. Plus question d’ĂȘtre fleuriste, il lui faut maintenant assurer le rĂŽle de Faucheuse. Sa taille d’adulte l’éloigne, Ă  son grand regret, des enfants. Seul Émile Louis consent Ă  s’intĂ©resser Ă  elle. Son grand-pĂšre est revenu pour la soutenir, mais il ne lui apporte que des ennuis, administratifs surtout. Il lui faut en effet s’acquitter de l’impĂŽt sur le revenu – gag itĂ©ratif au long de l’album. Les pages se tournent, proposant des vannes de plus en plus hermĂ©tiques. En fait la petite mort est un garçon. Il se marie avec une belle rousse qui lui donnera un fils. Celui-ci lui succĂšdera le jour oĂč il partira vers le « Grand Tout ». Comprenne qui pourra !!!Ce troisiĂšme et dernier tome de la sĂ©rie (oui, tout doit avoir une fin), ne retrouve malheureusement pas la fraĂźcheur des premiers tomes. Les plaisanteries macabres s’étirent vers une absurditĂ© sans Ă©lĂ©gance. Peut ĂȘtre la « RĂ©alitĂ© AugmentĂ©e » en donne–t-elle les clefs sur Internet. Par contre la lecture, de plus en plus pĂ©nible quand on progresse dans l’ouvrage, dĂ©courage vite mĂȘme les plus sympathisants. (Y.H. et H.T.)