La part de l’aube

MARCHAL Éric

Lugdunum, en 64. Soucieux de prĂ©server la culture et la langue gauloises de l’envahissement du latin, un druide Ă©crit des chroniques sur des tablettes et les cache dans la colline. En 1777, elles sont retrouvĂ©es par un nĂ©gociant en tissus qui les confie pour traduction Ă  son gendre Antoine Fabert, avocat. Celui-ci dĂ©couvre que les Gaulois n’étaient pas des barbares, idĂ©e qui dĂ©plaĂźt fortement aux autoritĂ©s : un mandat d’arrĂȘt est lancĂ© contre lui. Or il est engagĂ© dans des procĂšs et, avec une comĂ©dienne de Paris, doit Ă©crire et monter une piĂšce qui s’appellera La part de l’aube. D’autre part, un tisserand s’efforce d’utiliser des araignĂ©es pour produire une soie Ă©tonnante. Enfin, on assiste Ă  la naissance de la premiĂšre gazette de Lyon. Ce roman historique captive par ses nombreuses connaissances sur l’écriture des Gaulois, et par la topographie de la ville de Lyon, sur lesquelles l’auteur est fortement documentĂ©. Mais comme dans son roman prĂ©cĂ©dent (Le soleil sous la soie, NB novembre 2011), Éric Marchal s’éparpille et peine Ă  fixer l’attention sur des personnages trĂšs nombreux et dont les aventures individuelles sont parfois bien banales. Le style est recherchĂ© avec des mots Ă©tranges, parfois inventĂ©s. Les courts chapitres impriment un rythme saccadĂ©. Et c’est beaucoup trop long !