La malédiction de Gustave Babel

GESS

Gustave Babel a un don particulier : il parle toutes les langues. Cela lui offre des facilités dans son métier qu’il exerce un peu partout dans le monde : il est tueur. Il cumule ces caractéristiques avec une troisième : il est totalement subjugué par l’oeuvre de Baudelaire. Sa vie de tueur est assez paisible, même si sa mémoire lui fait défaut sur une période assez longue. Mais un jour l’impossible survient ; alors qu’il se présente pour un nouveau contrat, son client est déjà mort, de mort naturelle. C’est le début d’une série de cauchemars qui chaque fois fait intervenir l’hypnotiseur.  L’insolite côtoie l’étrange et l’invraisemblable dans cet ouvrage où le héros est un tueur à la fois victime et possédé. Le scénario enjambe les siècles avec brio. La référence à Baudelaire, constante, s’affirme à la fois graphiquement et dans les rêves du tueur torturé. L’oeuvre du poète est présentée avec pertinence et l’ambiance créée est une grande réussite (E.B. et A.R.)