La fourmi rouge

Vania a 15 ans et un drôle de nom entre autres bizarreries. Sa mère, est morte, raconte-t-elle pour couper court à toute intrusion. Elle s’est pourtant liée avec deux autres « pas comme tout le monde », Victoire victime d’une maladie rare qui empeste et Pierre Rachid, baptisé par un père avide d’intégration (on dit Pirach). Elle se fait petite et discrète comme une fourmi. L’entrée en seconde n’arrange rien avec un professeur sarcastique et sa meilleure ennemie qui drague Pirach. Un mystérieux texto l’invite à affronter la vie avec la force d’une fourmi rouge. Vania se raconte avec un humour caustique, pourtant elle sait prendre soin de ses proches, de ceux qu’elle a choisis. La fourmi évolue, non sans quelques dégâts quand la jalousie s’en mêle. Elle découvre le sarcasme et la méchanceté. Mais c’est la carapace dont elle se sert pour repousser les autres qui doit craquer : qu’est-il arrivé à sa mère ? Le dernier verrou cède lors d’une scène abracadabrante mettant en jeu la télévision du lycée et une vacherie sans nom. Tout finit bien, Vania s’avère douée pour la résilience. 14 ans. (R.F. et A.D.)