La fille idéale

MACMILLAN Gilly

Zoé, dix-sept ans, pianiste virtuose, se produit dans une église de la banlieue de Bristol. Trois ans auparavant, ayant conduit en état d’ivresse et jugée coupable de la mort de trois camarades, elle a été condamnée à un séjour dans un centre de détention pour mineurs. Ce concert représente pour elle un nouveau départ. Mais le père de l’une des victimes surgit dans l’église et lui crie sa haine. Six heures plus tard, sa mère est assassinée.    L’héroïne, adolescente surdouée et écorchée vive, est écrasée par la culpabilité. Elle a changé d’identité, de ville et tente de se reconstruire. Sa mère qui l’a soutenue sans relâche s’est remariée et la famille recomposée entreprend la « vie de la deuxième chance ». Mais le passé ne peut s’effacer. Ce ne sont pas les principaux événements, connus dès le début, qui font la richesse du livre, mais les émotions de tous les personnages, leurs réactions, leurs réflexions. Les principaux protagonistes prennent tour à tour la parole. La tension monte progressivement dans ce thriller qui se lit d’un trait. (C.P. et M.S.-A.)