La femme du banquier

ALGER Cristina

Annabel a suivi Ă  GenĂšve son mari Matthew, jeune banquier Ă  la Swiss-United, mais elle s’y sent un peu seule et « Ă©trangĂšre »  À New York, elle gĂ©rait une galerie de peinture et l’inaction lui pĂšse. Quand elle apprend la mort de son mari dans un accident d’avion, sa vie bascule
 Marina est journaliste dans un grand magazine amĂ©ricain, passionnĂ©e par son travail ; son fiancĂ©, Grant, fils d’un futur candidat Ă  la prĂ©sidence des États-Unis, voudrait la voir abandonner son mĂ©tier. Une enquĂȘte Ă©pineuse dans les milieux financiers va rĂ©unir les destins des femmes
  Cristina Alger, juriste et financiĂšre elle-mĂȘme, situe ce nouveau roman, comme le prĂ©cĂ©dent (Park Avenue, NB mars 2013) dans le monde impitoyable de la haute finance oĂč des milliards circulent dans une systĂšme mafieux qui cherche et trouve des places « off-shore » permettant de soustraire Ă  l’impĂŽt de gros capitaux ou de blanchir de l’argent sale. Elle crĂ©e ici, en chapitres centrĂ©s alternativement sur chacune des deux femmes, un thriller qui entretient le suspense jusqu’à l’ultime dĂ©nouement inattendu ; elle entraĂźne le lecteur vers de nombreuses fausses pistes, donnant Ă  chacun de ses personnages un double visage, les deux hĂ©roĂŻnes gardant Ă©videmment le beau rĂŽle
 (E.L. et C.R.-G.)