La dent du renard

FINAS Lucette

&

 

Trois parties dans ce roman. Il s’agit tout d’abord d’une rĂ©ception mondaine dont les principaux protagonistes portent le nom de camps de concentration comme s’ils avaient Ă©tĂ© anoblis par les crimes qu’ils y ont perpĂ©trĂ©s, Ă©voquĂ©s avec une cruditĂ© insupportable de trĂšs mauvais goĂ»t, malgrĂ© la rĂ©flexion finale. Dans la deuxiĂšme partie, une femme se reproche de n’avoir pas secouru sa mĂšre en fin de vie. Elle se glisse dans le cercueil voisin de celui de sa mĂšre, converse avec elle. Situation macabre mais non dĂ©nuĂ©e d’humour noir. « Épiphanie » met en scĂšne une « jardiniĂšre » qui dĂ©terre un « navet », jeu de mot dĂ©signant une oeuvre de jeunesse, relatant la disparition d’une amie, qu’elle trouve dĂ©testable, mais qu’un abbĂ© amoureux tente de rĂ©habiliter. Leurs Ă©changes Ă©maillĂ©s de maintes rĂ©fĂ©rences culturelles sont exagĂ©rĂ©ment longs et ennuyeux.

Le remords serait le thÚme de ces épisodes divers, peu convaincants à la vérité.