De profundis

PIROTTE Emmanuelle

Bruxelles, dans un monde post-apocalyptique très proche. La ville est en proie à de bandes de pillards et d’assassins en tous genres. Roxanne a survécu au virus Ebola III qui a détruit les deux tiers de la population mondiale. Elle vend drogues et ersatz de médicaments censés soulager les victimes. Quand son ex-mari meurt, la garde de sa fille qu’elle a abandonnée huit ans plus tôt lui est confiée. Mais comment élever cette enfant dans une ville où tout manque ? Roxanne et Stella, silencieuses et dénuées d’empathie, partent dans la campagne wallonne rejoindre la maison de famille abandonnée mais susceptible de leur apporter le calme et la nourriture dont elles ont besoin. Elles vont apprendre à vivre…  Emmanuelle Pirotte signe un magnifique roman qui oscille entre dystopie et fantastique avec un égal talent. Son art de la narration, ses personnages ciselés font de cette jeune romancière une plume prometteuse. Dans son premier roman (Today we live, NB septembre 2015), elle avait déjà traité le thème de l’enfant qui, par son innocence, peut retourner le coeur le plus dur pour inspirer compassion et protection. Ce roman foisonnant fait penser à Stephen King. Beaucoup de talent et d’énergie. (E.A. et A.M.)