La colère de Jules

RUBINSTEIN Marianne

La mère de Jules, Coralie, annonce à son fils que des changements vont intervenir dans leur vie. Ils vont s’installer à Paris où Jules fera sa rentrée en sixième. Coralie souhaite « tourner une page » car ils sont sans nouvelles depuis trois ans du père disparu en mer. N’ayant que des bons souvenirs de la capitale, Jules se réjouit de la nouvelle. Sauf que sa mère lui annonce également qu’elle a un nouvel amoureux et qu’elle entame une démarche auprès du juge pour que le décès de son mari soit reconnu. L’enthousiasme du départ laisse place alors à la colère. Le garçon vit toujours dans l’espoir de retrouver ce père mystérieusement disparu. Dans son nouvel univers, Jules se fait des connaissances, vont-elles l’aider à accepter toutes ces turbulences ?Ce roman psychologique, écrit à partir d’échanges entre l’auteure et des classes, est fluide et bien mené. Le thème de la personne disparue, ici un être proche, est bien abordé. L’analyse des sentiments du garçon et sa mère sont justes. Les rencontres de Jules sont importantes, positives et contribuent à le faire grandir : en particulier M. Langman, monsieur âgé,  ancien professeur de grec, qui n’hésite pas à évoquer L’Iliade et l’Odyssée.