La clé bleue

YVON Philippe, NÉVIL

& &

 

À force de coller à l’événement, Jimmy le photographe se trouve impliqué dans l’assassinat de Whitaker. Le grand musicien peintre avait traduit dans une fresque le secret qui colorait en bleu une énorme émeraude. La pierre est volée, la fresque détruite. Jimmy est à la fois le dernier à avoir vu l’artiste vivant et, par ses photos, l’unique détenteur du secret. Outre des ennuis avec la police, il s’ensuit une époustouflante poursuite en moto dans les couloirs du métro.

Un dessin vif et appuyé traduit, le plus souvent en strict noir et blanc, un scénario clair et fertile. Les vues importantes sont en gouache directe ou simplement soulignées de touches de couleur. Les retours en arrière bénéficient de remplissages grisés. Permettant parfois d’étonnants raccourcis, ce procédé, allié à une mise en page dynamique, contribue à faciliter la lecture. Souvent caricaturaux et toujours trépidants, les personnages jouent, sans sortir de leurs rôles, un ballet bien réglé dans un décor sobre.