La cire qui chante (Les éternels ; 5)

YANN, MEYNET Félix

Un avion s’écrase au Canada, dans un territoire indien autonome, le Liviyuuschii. Problème, le crash n’est pas accidentel et à bord, il y a une mallette de diamants provenant d’une nouvelle mine prometteuse. Deux bonnes raisons pour qu’une équipe des « éternels », Uma et Jaï, entre dans la danse pour récupérer les gemmes et sauver la vie d’un enfant qui aurait survécu. Mais entre la rébellion des Indiens Cri, la difficulté d’accès au site et les conditions climatiques, ce n’est pas une promenade de santé qui s’annonce.

 

La particularité de ce nouvel épisode tient dans la localisation de l’histoire, qui permet de nous gratifier de dialogues mâtinés de québécois, parfois difficilement compréhensibles à première lecture. Les héros sont monolithiques, sans peur et sans reproche. Le reste du casting n’est là que pour les mettre en valeur ou faire couleur locale. Bref, à l’instar d’un trait qui mélange réalisme, voire académisme pour les deux héros et caricature pour les autres personnages, tout cela manque de crédibilité, sans non plus atteindre les rives du fantastique. En fait une BD « à l’ancienne », à conseiller aux fans d’ouvrages des années cinquante et d’une légère gauloiserie bon enfant.