La chose noire.

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Dans un roman aux accents de confession, le narrateur raconte sa proximité pendant plusieurs années à la fin des années soixante avec le dirigeant de la Guinée, Sékou Touré. Il est taraudé par une profonde culpabilité pour n’avoir pas compris plus vite qu’il collaborait avec un dictateur sanguinaire. Mais à l’époque, il était aveuglé par ses préoccupations érotiques. Menacé, il a réussi à s’enfuir alors que certains de ses amis proches ont été torturés à mort. Heureusement, l’amour d’une femme lui permettra de se reconstruire.

Constitué de fragments de souvenirs narrés sans fil chronologique, ce roman est d’une lecture ardue et souffre d’un style quelque peu prétentieux. En définitive, le lecteur a du mal à trouver sympathique et à excuser un narrateur qui a profité des fastes d’un régime dictatorial. L’intérêt du livre est néanmoins de révéler les cruelles errances politiques de cette ancienne colonie.