La chambre d’amie

GARNER Helen

Pleine de sollicitude, Helen accueille pendant trois semaines une amie, venue suivre à Melbourne un traitement censé la guérir d’un cancer en phase terminale. Helen se sent très vite submergée et impuissante à faire entendre raison à Nicola qui vit dans le déni complet de la gravité de son état et s’obstine à faire confiance aux prescriptions fantaisistes et dangereuses de cupides charlatans.

 

Face à la mort imminente, quel est le rôle d’une amie véritable ? Faut-il révéler la vérité au malade et lui ôter ainsi tout espoir de guérison ? Ces graves questions sont traitées d’une plume alerte et sans aucune commisération, sous forme d’un court petit roman. Le ton plein d’humanité est très juste, à la fois tendre, réaliste ou léger, entre humour, lassitude et émotion. Le choix de la fiction permet sans doute à l’auteure de prendre un peu de distance et de se libérer du poids d’une histoire vécue.