Jours tranquilles d’un prof de banlieue

QUENEHEN Martin

Le narrateur, monsieur Heerman, enseigne l’histoire, la gĂ©ographie et l’éducation civique au lycĂ©e Louis Ferdinand CĂ©line, au coeur d’une ville de la banlieue parisienne. En vivant les sept derniers jours de l’annĂ©e scolaire, il plante le dĂ©cor – les bĂątiments, les HLM, le RER – et campe les acteurs – les Ă©lĂšves, leurs parents, les enseignants, le personnel, le ministĂšre et l’administration. Tous ces personnages s’agitent dans une dramaturgie du quotidien parfois risible, souvent grinçante, sous l’oeil sans complaisance du prof observateur qui s’interroge sur la finalitĂ© du systĂšme.

 

Martin Quenehen a Ă©tĂ© pendant sept ans professeur dans un lycĂ©e polyvalent des environs de Paris. Ce premier ouvrage est nourri de son expĂ©rience. Il ne fait pas de rĂ©vĂ©lations fracassantes sur le quotidien de ces Ă©tablissements, les problĂšmes posĂ©s par le communautarisme, la banalisation de la violence, et l’éclatement des familles. Il ne propose pas de solutions, tous les comportements n’entraĂźnant pas la mĂȘme adhĂ©sion. L’atmosphĂšre des classes est rendue de maniĂšre trĂšs vivante. On va sans difficultĂ©s majeures au terme de ce livre Ă©crit dans le style du langage parlĂ©, parsemĂ© d’expressions qui font partie du folklore des citĂ©s « sensibles ».