Je fais ce qui me plaît

GOLDMAN Gérard

Hector, 13 ans, part en vacances sur la côte normande avec sa mère et son beau-père chez le frère de celui-ci, et apprend en route que ce dernier dirige une maison de retraite. Il enrage, ce qui est son état d’esprit habituel en présence de Norbert. Sur la plage, il tombe amoureux d’une jolie blonde sophistiquée, fille d’un nanti qui invite tout le monde sur son yacht et se montre empressé auprès de la mère d’Hector. Pour combler le fossé qui le sépare de sa dulcinée, il est prêt à tout, même à acheter un blazer et pire encore…Des vacances moroses d’adolescent complexé, attaché au souvenir de son père. Le schéma est classique, le ton léger, même si les bêtises passent finalement les limites. Mais pourquoi situer l’action en 1962 ? Et surcharger le texte de références « d’époque », de Thierry-la-Fronde au pull bleu de Tintin – juste pour faire coïncider le suicide de Marylin Monroe avec la tentative de la mère d’Hector ? Une subtilité qui risque d’échapper aux lecteurs de 12 ans. (R.F. et B.A.)