Fils de l’eau. (Chronique des temps obscurs ; 2.)

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Torak le solitaire a perdu Loup, son compagnon et vit dans le clan des Corbeaux, celui de son amie Renn (Frère de Loup, LJA mai 2005). Un mal mystérieux frappe les hommes de folie. Au mépris du danger que représentent les Mangeurs d’âmes, Torak s’enfonce seul dans la Forêt Profonde mais c’est au bord de la mer, où le clan des Phoques détiendrait un remède, que va se jouer le drame. Alertés, Loup et Renn viennent apporter leur secours pour affronter cette nouvelle épreuve.

La vie aux temps préhistoriques, les angoisses de l’homme démuni face aux forces naturelles, le respect de l’adolescent veillant à ne rien détruire sans nécessité soutiennent l’intérêt. Le ton naturel, des dialogues utilisant des mots d’aujourd’hui, font facilement ressentir cette symbiose avec le vivant, en phase avec les préoccupations écologiques de notre temps. La révélation partielle des origines de Torak et de sa vraie nature ménage une surprise de taille, et l’on attend le troisième volet de la trilogie.