Femme vacante

MARTIN Frédérique

Alice a une vie monotone aux cĂŽtĂ©s de son mari et de ses trois enfants. Lorsqu’elle rencontre Laurent, c’est la passion. Elle quitte tout, mais la relation ne dure pas. Alice se retrouve dĂ©pourvue, dĂ©chirĂ©e, et erre dans une ville inconnue. Elle se consume dans son chagrin d’amour, humiliĂ©e, blessĂ©e jusqu’au plus profond d’elle-mĂȘme. Elle partage ses journĂ©es entre son petit appartement sans Ăąme et les quais de la gare. Elle y rencontre une vieille dame fantasque qu’elle prĂ©nomme AdĂšle avec qui elle partage pudiquement ses dĂ©convenues, jusqu’à dĂ©couvrir son terrible secret.  Au dĂ©but quelque peu agacĂ© par les atermoiements de cette femme enfermĂ©e dans la douleur et dĂ©pressive, le lecteur respire avec l’arrivĂ©e d’AdĂšle qui apporte, malgrĂ© son cynisme, humour et lĂ©gĂšretĂ©. D’une belle Ă©criture, l’histoire explore le cheminement intime d’une femme vers la rĂ©demption. Premier roman de l’auteure qui a reçu le prix PromĂ©thĂ©e pour son recueil L’Écharde du silence (Livre du Mois, NB fĂ©vrier 2005), c’est le rĂ©cit fort et touchant de la souffrance d’une femme, dĂ©truite par la passion amoureuse.