Et j’ai su que ce trésor était pour moi

LACLAVETINE Jean-Marie

Écrivain à succès, la bonne cinquantaine, il est au chevet de sa jeune maîtresse, romancière débutante, inconsciente sur son lit d’hôpital. Pour tenter de réveiller la belle endormie, et avec la complicité attendrie d’une infirmière, il donne chaque nuit une suite aux romans qu’ils ont ébauchés ensemble dans le feu de leur passion amoureuse. Tout en se remémorant leur liaison, non exempte de coins d’ombre – l’existence d’un mari et de jumeaux dont il ne sait presque rien –, il écrit le parcours mouvementé de deux couples, n’hésitant pas à promener les héros d’une intrigue à l’autre…  Sur le modèle des Mille et une nuits, l’auteur (Nous voilà, NB juin 2009), qui est aussi membre du comité de lecture de Gallimard, rend un vibrant hommage à la fiction, conteuse d’histoires, lieu du mentir-vrai qui prend sa source dans la vie, et où personnages, endroits, époques et aventures se mêlent en une alchimie magique. Avec une jubilation contagieuse et un joli brin de plume qui manie avec talent la métaphore, Jean-Marie Laclavetine, en pleine fantaisie littéraire, rebondit d’un récit à l’autre et, avec une dextérité diabolique, entraîne le lecteur vers une vérité troublante. (L.K. et M.Bo.)