D’un combat à l’autre

NICODÈME Béatrice

1914 à l’Arcouest. Le son du tocsin annonce à Irène et Ève la fin des vacances insouciantes. À Paris, leur mère Marie Curie recherche des mécènes pour financer l’équipement d’appareils radiologiques sur fourgons mobiles pour accéder aux hôpitaux de campagne.  Irène, alors âgée de dix-sept ans, devient son assistante. En dépit de la réticence de quelques chirurgiens, elle radiographie et localise les éclats d’obus des blessés du front. À Paris, Ève, encore collégienne, découvre la joie de se rendre utile dans son rôle de marraine de guerre, tricotant chaussettes et genouillères et échangeant des correspondances avec un soldat.La vie de Marie Curie et de ses filles pendant la première guerre mondiale, l’une proche de l’horreur des tranchées, l’autre contribuant au soutien moral des appelés. Ce docu-fiction, assez fidèle grâce aux nombreux emprunts à la correspondance entre Marie et ses filles (publiée par la fille d’Irène en 2011), constitue une lecture instructive et agréable. En fin de récit figurent quelques pages d’informations complémentaires sur le radium, les dates importantes de la vie de Marie Curie et une courte biographie de ses filles.