Du temps qu’on existait

DEFALVARD Marien

La propriĂ©tĂ© de Sacierges Ă©tait le lieu de l’enfance et le temps du bonheur. Mais les sĂ©jours dans la maison familiale ont pris fin. Pour le narrateur, c’est la fin du monde, alors que la vie continue. IndĂ©cis, dĂ©calĂ©, instable, il part Ă  la recherche Du temps qu’on existait et promĂšne avec nostalgie une « vie sans Ă©toile ». Paris, Strasbourg, Lyon, Brest, Tours
 De paysages sombres en villes grises, il erre au grĂ© de ses souvenirs, dĂ©roulant la vacuitĂ© de son existence « informe et tordue ».

 

Ce premier roman, Ă©crit par un jeune homme de dix-neuf ans, confine Ă  l’« objet » littĂ©raire. PlutĂŽt noir, le style n’en est pas moins flamboyant et Ă©tonne par son acuitĂ© singuliĂšre. Inclassable, ce rĂ©cit sans Ă©pine dorsale mĂ©lange longues descriptions, rĂȘveries, pensĂ©es
 Difficile de ne pas perdre le fil de ce flot torrentiel de mots mĂȘme si Marien Defalvard a incontestablement du souffle.