Dette de sang (Rush ; 1)

GWYNNE Phillip

Australie, Gold coast. Le jour de ses 15 ans, Dom, alors qu’il s’entraîne au demi-fond, est suivi par une voiture louche. Trou noir, puis réveil avec une trace de piqûre sur le bras. Le soir, son père et son grand-père lui apprennent qu’un lointain aïeul avait contracté, avant d’immigrer, une dette auprès de la mafia calabraise, que ses descendants mâles remboursent sur six générations : six tâches sont à accomplir par chacun, de difficulté croissante et, en cas de défaut ou d’échec, amputation d’un membre ! Son premier contrat : arrêter un jeune voleur de 16 ans, le Zolt, très populaire sur internet.

 

Le héros et narrateur habite dans une résidence pour milliardiaires, et l’argent est omniprésent dans cette aventure, jusqu’à l’écoeurement; quand on en a, on l’étale, quand on en manque, l’appât du gain fait franchir les frontières. Avec l’exploitation commerciale du Zolt, l’utilisation des réseaux sociaux et des portables, ce thriller est très actuel. Il est aussi sérieusement invraisemblable – avec quelle facilité Dom l’inexpérimenté s’acquitte de sa mission! Mais le héros est sympathique, les personnages secondaires, qui s’usent rapidement, variés, et l’ennui est bani de cette lecture facile et rythmée. Le procédé rappelle Conspiration 365, de Gabrielle Lord (2010). Cinq tâches restent à accomplir, donc autant de volumes à venir.