Des petits trous au bout des doigts

ACHARD Marion

Paul a perdu connaissance dans la cour de l’école. À l’hôpital où il est emmené d’urgence, le diagnostic est posé : diabète juvénile. L’enfant apprend à devenir autonome avec son traitement, mais il faut informer les proches, le corps enseignant, l’entourage. Une nouvelle vie à accepter, à apprivoiser. Heureusement, en classe il y a Anaïs, l’amie de Paul qui comprend tout et à l’hôpital Arthur, un autre enfant malade.

Docufiction pour ce court roman qui a pour but de renseigner sur le diabète, sa pris en charge médicale – cathéter et pompe à insuline, une goutte de sang au bout des doigts six fois par jour, d’où le titre. La maladie a des répercussions sur la vie du malade, difficile à accepter puisque le traitement est à vie. Elle en a également sur son entourage. Le piège derrière les bonnes intentions est de frôler l’ennui et, même s’il est utile de dire la vérité, de faire un peu peur aussi.