Dernier été à Paris

DAWESAR Abha

Un écrivain indien célèbre voudrait, à soixante-quinze ans, clore sa vie amoureuse en beauté. Via Internet, il fait connaissance d’une de ses fans, jeune apprentie écrivain. Une visite à un ami et collègue français lui permet de la suivre à Paris pour l’été. De musées en déjeuners, de déambulations en discussions et pauses confidences, ils approfondissent leur relation.

 

Cette lente exploration mutuelle sur fond touristique et culturel est ponctuée de réflexions sur l’amour et la création littéraire, alors que l’homme de lettres se remémore des passions anciennes. Malgré ces tentatives d’introspection, le roman reste superficiel, et il est difficile de s’attacher à ces personnages manquant ainsi de chair et d’âme. La sexualité tient une place prépondérante chez cette romancière indienne très remarquée pour Babyji (NB mai 2007), mais des mots crus et quelques scènes érotiques ne suffisent pas à animer un récit fade qui s’achemine sans trop de tension ni d’émotion vers une fin très attendue.