Dans le camp des assassins

BÉROT Marie-Claude

AprĂšs une enfance difficile auprĂšs de parents toujours en conflit et un pĂšre violent, ClĂ©mence, 17 ans, a choisi de vivre chez sa grand-mĂšre paternelle. Sa mĂšre est remariĂ©e, son pĂšre voyage, l’adolescente s’en est accommodĂ©e. Son quotidien va pourtant basculer lorsqu’elle apprend que son pĂšre a tuĂ© un homme. Le poids de la honte, de la culpabilitĂ© qu’elle ressent d’appartenir au « camp des assassins », pousse ClĂ©mence Ă  s’enfermer dans la solitude. Elle se sent en total dĂ©calage avec les jeunes de son Ăąge.

 

La narration essaye de donner du corps Ă  une intrigue qui manque d’épaisseur et d’intensitĂ© malgrĂ© des faits graves et douloureux – un pĂšre meurtrier qui se suicide dans sa prison. Est-ce l’écriture, classique mais un peu artificielle, ou les sentiments et les rapports humains dĂ©crits sans profondeur ? On a du mal Ă  adhĂ©rer au rĂ©cit. MĂȘme si l’auteure veut apporter Ă  la fin un message d’espoir