Code infini. (Storm. Qui sème le vent récolte la tempête ; 1)

YOUNG E.L.

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Trois collégiens anglais surdoués, décidés à sauver le monde, s’attaquent au mystère de la disparition d’un astrophysicien d’origine russe, susceptible de créer une arme de destruction massive. Sur les pas du fils du savant, ils gagnent Saint-Pétersbourg.

Course poursuite en train, menace sur un hôtel spatial secret, création d’un trou noir, le défi est à la hauteur des prétentions des membres de Storm : Andrew, le maître des logiciels, déjà multimillionnaire, Gaia à la mémoire photographique, adepte de la chimie explosive, et Will, le bricoleur de génie, inventeur des gadgets qui tirent les trois ados des situations délicates. Style hâché non exempt d’effets recherchés, dialogues abondants et chapitres courts collent au rythme échevelé de leurs aventures scientifico-politiques, où éclatent malgré tout une candeur naïve, soulignée avec humour, et une pointe de mysoginie qui transparaît dans le rôle très passif de Gaïa. La taille du premier volume des exploits de ces James Bond en jean ne sera pas un obstacle pour les amateurs de gros format à dévorer d’une traite.