City Boy : chronique new-yorkaise

WHITE Edmund

Figure importante de la littĂ©rature nord-amĂ©ricaine, Edmund White, soixante-dix ans, sĂ©ropositif depuis vingt ans, revient sur ses annĂ©es de jeunesse Ă  New York, ville fascinante, bouillonnante, exubĂ©rante, oĂč jeune il put vivre de plus en plus facilement son homosexualitĂ©, d’abord discrĂštement dans les annĂ©es soixante, en draguant sur les quais ou dans les camions, puis ouvertement, follement dans certains quartiers et lieux de Manhattan, jusqu’à l’irruption du sida. Chronique donc de la vie gay Ă  New York, chronique de dĂ©buts longs et difficiles en littĂ©rature, et surtout du milieu littĂ©raire, artistique, journalistique de la mĂ©gapole. Edmund >hite Ă©voque avec force dĂ©tails des kyrielles de personnes : partenaires d’un instant ou de toute une vie, relations, amis, personnalitĂ©s masculines – Borges, Burroughs, Capote, Mapplethorpe, etc. – et fĂ©minines – Peggy Guggenheim, Susan Sontag. Sans oublier les villes oĂč il vĂ©cut aussi, quelques mois ou plusieurs annĂ©es : San Francisco, Venise, et Paris « ville momifiĂ©e ». Un tĂ©moignage d’un naturel stupĂ©fiant pour certains bien sĂ»r, mais jamais complaisant, Ă©crit dans une langue sobre et vivante.