Charivari

MITFORD Nancy

RĂȘvant d’un riche mariage, un modeste hĂ©ritier et son ami, noble dĂ©sargentĂ©, s’installent dans la campagne anglaise, Ă  l’auberge de Chalford, prĂšs du chĂąteau d’EugĂ©nia Malmains, adepte passionnĂ©e du parti fasciste anglais. Deux jeunes femmes, aristocrates en rupture de ban arrivent dans le mĂȘme lieu, frĂ©quentĂ© par des artistes et la « BeautĂ© » du coin. Une garden-party avec spectacle historique que mettent en scĂšne les rĂ©sidents de la pension est organisĂ©e par la grand-mĂšre d’Eugenia ; celle-ci entend transformer la manifestation en meeting de soutien aux partisans du « social-unionisme ». La fĂȘte se prĂ©pare


 

Nancy Mitford a Ă©crit ce livre en 1935 ; de son vivant, elle a toujours refusĂ© qu’il soit rĂ©Ă©ditĂ© : la publication a Ă©tĂ© mal acceptĂ©e par deux de ses soeurs, ferventes sympathisantes d’Hitler. La prĂ©sente Ă©dition comporte une prĂ©face explicite de Charlotte Mosley. Charivari est une satire humoristique sur l’amour et la vie conjugale d’aristocrates anglais aveuglĂ©s par leurs prĂ©jugĂ©s, incapables d’envisager l’explosion des violences Ă  venir. Les personnages souvent inspirĂ©s de l’entourage familial de l’auteure, sont croquĂ©s avec autant de fĂ©rocitĂ© que de lĂ©gĂšretĂ©, dans un humour Ă  la P.G.. Wodehouse.