Chanson pour bestioles

REYBOZ Cécile

Marthe est jeune et déjà lasse de la vie. Sa décision est prise. Son seul objectif sera désormais de satisfaire tous ses désirs, même les plus obscurs, sans se soucier d’autrui. Il lui semble indispensable d’associer son père à ce projet en allant s’installer près de lui. La voici donc quittant la ville pour un voyage où sa fantaisie débridée, pour ne pas dire son imagination déréglée, sème la perturbation dans le train qu’une brusque panne vient soudain stopper. Ouf ! Le lecteur commençait à trouver ce trajet interminable. La suite laisse augurer d’un avenir moins tourmenté pour cette pauvre Marthe. Tant mieux ! Ni véritable drôlerie ou tristesse. Difficile de comprendre les intentions de l’auteure de ce premier roman.