C’est encore loin, l’Amour ? (Elza ; 2)

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« Arrête de t’habiller systématiquement en pêcheur breton », lui conseille un ami. Elza en effet, fidèle à elle-même, est vêtue de sa marinière rayée rouge et blanc. Toujours aussi complexée par sa poitrine inexistante, elle s’imagine plus maligne que les autres et tire des plans sur la comète pour attirer les garçons, puis sabote tout au dernier moment par des réparties qui tuent. Elle a pourtant un amoureux éperdu que rien ne décourage.

Des strips linéaires sur un format à l’italienne déroulent les aventures d’une petite peste qui rêve de l’amour avec un grand A mais décourage les garçons. Son allure affranchie et délurée cache des complexes de préado. Mais Elza a du ressort et les chagrins d’amour et petits drames sont vite surmontés. La marinière est la seule note de couleur dans un dessin à la plume au trait rapide et expressif, caricatural comme il se doit pour renforcer l’humour des situations et des propos. Il y a un peu de Claire Brétecher dans cette mini BD pour les filles de 10-13 ans.