Pas si mal logés (La Nouvelle Bande des Pieds Nickelés ; 1)

TRAP, OIRY Stéphane, OIRY Stéphane

Dans un quartier devenu écolo où les alcolos sont «  has been » et les bars rarissimes, revoici les Pieds Nickelés relookés façon Trap & Oiry. L’un sort de taule et tous cherchent une piaule. Jamais à cours d’idée et bien convaincus, à l’instar de Ribouldingue, qu’ « un bon chez soi vaut mieux que deux tentes Quechua », les potes lancent un concept innovant : le lave-hôtel qui ne tarde pas à faire des vagues. Puis ils prennent fait et cause pour leurs colocataires multiethniques de l’Hôtel Eden contre les uns …et avec….les autres….en manifestant par ici et en s’installant par là.

 

Sur le thème de la crise du logement, une touche de politiquement incorrecte ne fait de mal à personne tant la dénonciation est criante de vérité. Un découpage original en trois chapitres, un enchaînement inattendu d’aventures burlesques menées avec drôlerie, quelques contrepèteries et un zest d’argot sont autant d’ingrédients pour une recette savoureuse.

Le graphisme relativement épuré de Stéphane Oiry donne un fameux coup de jeune à cette bonne vieille série. Revisités mais non dénaturés, gouailleurs et roublards, même si leurs armes ne sont pas des plus orthodoxes, les trois artistes de la débrouille n’en mènent pas pour autant le mauvais combat. Et d’ailleurs,  ils vont revenir dans « les Bio-profiteurs »