Ce qui plaisait à Blanche

ENTHOVEN Jean-Paul

Capri, Rome, Paris dans les années 1990. Diplomate dilettante, il rencontre Blanche, sublime beauté, intelligente, érudite – férue d’Aragon – , riche et veuve ! Il pense, enfin, découvrir le grand amour. Ce sera l’amitié et à quel prix ! Pendant un an, voyeur des orgies sexuelles de cette séductrice initiée par son mari, il assiste à des « cérémonies » où se retrouve l’internationale de la débauche. Mais quel chemin mène à la connaissance de soi ? Et le Grand Amour, qu’exige-t-il ?

Mise en abyme ou autofiction – préface et postface expliquent la genèse et la parution de ce roman chez l’éditeur, ami de l’auteur. Une multitude de personnages participent au masochisme amoureux du narrateur : Zita, servante asservie, un faux descendant de l’extravagante Nancy Cunard, muse d’Aragon et double de l’héroïne, Angie au destin tragique qui renvoie Blanche à sa vraie nature. Elle qui pensait se connaître et déchiffrer les désirs des corps et des âmes ! L’auteur de Saisons de papier (Les Notes mars 2016) aborde différents thèmes : domination, simulacres, apparitions oniriques, rôle du diable, salut et damnation. L’écriture classique, superbe, raffinée mais simple, décrit un monde enseveli et des amours tortueuses sur un air mélancolique. (A.C. et M.-P.R.)