Ce lien qui ne meurt jamais

BASSET Lytta

Après le suicide de son fils, Lytta Basset, théologienne protestante, a sombré dans une immense détresse. Pendant plusieurs mois, elle a tenu un journal dont elle extrait un ouvrage admirable. Elle raconte comment, progressivement, une lueur est apparue dans les ténèbres. Sur elle, devenue incapable de prier, une Présence bienfaisante s’est penchée. Des rêves, parfois des visions fugitives, ont éclairé sa nuit. Une intuition profonde lui a révélé que Samuel, ayant accompli son parcours terrestre, était entré dans la Joie.  Ce témoignage bouleversant s’appuie sur la conviction que des signes nous sont adressés auxquels il faut être attentif. Lytta Basset donne de nombreux exemples de faits, de rencontres, de références aux Évangiles qui ont éclairé son parcours vers une forme de Vie où elle perçoit la présence du Christ et, à travers Lui, celle de son enfant disparu. Elle est sur le chemin de la paix. On connaît la profonde humanité, la très haute spiritualité de l’auteure (Moi je ne juge personne, NB février 1999). Elle tend ici une main à tous ceux que la mort d’un proche plonge dans le désespoir.