Castro est mort !

GOUPIL Didier

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Mars 2003. Un Ă©crivain, appelĂ© Ă  intervenir Ă  l’Alliance française, atterrit Ă  la Havane. Comme la plupart des voyageurs, il est attirĂ© par le pays du rhum, de la salsa, des cigares, au-delĂ  du totalitarisme politique. Au mĂȘme moment, le journaliste Juan Valero, adversaire du rĂ©gime, est arrĂȘtĂ©, ses prises de position de moins en moins « conformes » sur la situation Ă©conomique et sociale du pays ayant attisĂ© la haine des castristes : deux itinĂ©raires croisĂ©s au soi-disant « Paradis ».

 

AprĂšs Le Jour de mon retour sur terre (N.B. nov. 2003), Didier Goupil dĂ©nonce la perversitĂ© de la dictature cubaine. Corruption, prostitution, rĂ©pression et insalubritĂ© rĂšgnent sur l’üle, derriĂšre la superficialitĂ© des “mojitos”, du “chachacha” ou de la gouaille locale. Une photographie intĂ©ressante du quotidien politique et social juste avant la disparition du « Lider Maximo » est ici livrĂ©e, de maniĂšre quasi journalistique. Juan Valero, figure exemplaire de l’opposition, dans sa prison, ne vit plus que pour entendre : Castro est mort ! Or vivre sous surveillance n’est pas vĂ©ritablement vivre