Capitaine Lescop.

OLLIVIER Jean

C’est la fin de la flibuste ; les galions espagnols chargés d’or sont maintenant solidement escortés, et les navigateurs se reportent vers la Chine et ses porcelaines. Le Capitaine Lescop, un des plus hardis marins de l’époque, décide de se lancer dans le commerce des épices, mais les Hollandais de Batavia tiennent à leur monopole. Après de nombreuses aventures, il se dirige vers Saint-Malo où il deviendra corsaire pour attaquer les Anglais ; il épousera la fille d’un armateur et fera fortune…

Ce cinquième volume d’une saga maritime (Cf. La Castille d’Or, N.B. mai 2003), très documenté sur la navigation à voile et les événements de l’époque, fourmille d’aventures, rien n’y manque, abordages, indigènes sauvages ou amicaux, belle princesse en difficulté, tempêtes sur la mer et dans les coeurs ; le Capitaine est un fougueux marin qui multiplie les ébats amoureux à chaque escale. Le récit serait palpitant si tous ces hommes de mer n’étaient pas si bavards… Quant aux scènes érotiques, elles ralentissent le rythme, aussi l’amateur d’aventures « flibustières » risque-t-il d’être déçu.