Born to be wild : Dennis Hopper, un voyage dans le rêve américain

FOLSOM Tom

Acteur, réalisateur, photographe, poète, peintre, collectionneur d’art pop, Dennis Hopper, rebelle et visionnaire, est le symbole de la culture underground nord-américaine des années soixante. Touche-à-tout brillant et novateur, grand séducteur, ses addictions à l’alcool et à la drogue l’entraînent vers des crises de violence et une véritable paranoïa. Partenaire et ami de nombreux acteurs célèbres, de James Dean à Jack Nicholson, c’est avec Peter Fonda qu’il joue et réalise le plus célèbre de ses films, « Easy Rider ». Il tourne par la suite avec des metteurs en scène comme Coppola, Lynch ouAltman… Une documentation exhaustive et d’innombrables anecdotes, authentiques mais répétitives, parsèment un récit éclaté, difficile à suivre et écrit platement. Un être aussi doué que Dennis Hopper aurait mérité une biographie moins encombrée de retours en arrière et de détails insignifiants. Le titre même, trop réducteur, ne reflète pas sa personnalité brillante aux multiples talents.