Banlieue blanche, banlieue rouge. (Agence Hardy ; 4.)

CHRISTIN Pierre, GOETZINGER Annie

&

 

Paris, annĂ©es cinquante. La dĂ©tective privĂ©e Edith Hardy est chargĂ©e par un ingĂ©nieur de la RĂ©gie Renault d’élucider le vol d’une maquette de prototype dans les bureaux d’étude de l’üle SĂ©guin.

 

Les deux tomes prĂ©cĂ©dents avaient entraĂźnĂ© la dĂ©tective en Union SoviĂ©tique, celui-ci constitue une histoire complĂšte. L’énigme policiĂšre n’est pas originale. L’est davantage l’idĂ©e d’en profiter pour rĂ©aliser un reportage sociologique – plein de nostalgie maintenant que l’usine a Ă©tĂ© rasĂ©e ! – sur ce qui Ă©tait Ă  l’époque une forteresse de la lutte ouvriĂšre : l’usine Renault de Billancourt. Pourtant l’album intĂ©resse peu. La faute en revient Ă  la personnalitĂ© miĂšvre de l’hĂ©roĂŻne, au dessin rĂ©aliste plutĂŽt fade, aux dialogues bavards. On s’attendait Ă  mieux des auteurs, deux trĂšs grands “pros” de la bande dessinĂ©e.