Babyji

DAWESAR Abha

À seize ans, en Terminale à Delhi, la narratrice absorbe la physique quantique comme petit lait tout en menant de front trois liaisons secrètes avec une camarade de classe, une voisine divorcée supersexy et sa superbe bonne issue d’un bidonville voisin. Cependant, le voyou de la classe et le colonel, père de son meilleur ami, sont aussi bien séduisants… Une année scolaire ainsi remplie est forcément mouvementée, surtout qu’une commission parlementaire envisage d’augmenter le quota de certaines castes et tribus dans les universités. En protestation, plusieurs étudiants brahmines s’immolent par le feu, les collèges ferment. Ces vacances supplémentaires alimentent les intrigues, bousculent les événements. Avec la fin de l’année et un départ projeté vers une université américaine, une porte s’ouvre. À nous la vie et la liberté !

 

On sourit des comparaisons inattendues – un peu systématiques – entre relations humaines et lois scientifiques. Et les initiations sexuelles – complaisantes – prennent du relief dans leur contexte familial, social et politique, évoqué avec le feu de l’adolescence et le tempérament volcanique d’une collégienne de bonne famille sans doute proche de l’auteure.