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Diplomate, universitaire et écrivain, Sergio Romano, à la demande des éditions Buchet-Chastel, a réuni des chroniques hebdomadaires relatives à l’actualité italienne au cours de l’année 2006. Année importante qui vit la défaite électorale de Silvio Berlusconi et le retour au pouvoir de Romano Prodi à la tête d’une fragile coalition réunissant le centre gauche et l’extrême gauche.
Cette description détaillée du paysage politique italien fait une large place aux hommes de pouvoir et aux partis. L’auteur montre que les institutions sont largement responsables des crises récurrentes que traverse le pays depuis des décennies ; les réformes annoncées n’aboutissent jamais. Il souligne qu’en dépit de la défaillance des hommes politiques l’économie demeure prospère, malgré une fraude fiscale considérable et compte tenu d’un secteur occulte représentant vingt-cinq pour cent de la richesse nationale. Sergio Romano dresse un état des lieux lucide et objectif. On y trouvera des éléments de comparaison avec la situation en France : les deux pays ne sont-ils pas qualifiés par l’auteur de nations soeurs… ou cousines, souvent rivales ?