Au commencement (Chroniques de la fin du monde ; 1)

PFEFFER Susan Beth

Miranda, 16 ans, vit en Pennsylvanie avec sa mĂšre et son jeune frĂšre. Matt, l’aĂźnĂ©, est en fac et leur pĂšre, remariĂ©, va avoir un bĂ©bĂ©. Bonne Ă©lĂšve, Miranda aime le sport et n’a pas encore de petit ami. Rien que du « normal » dans sa vie d’adolescente jusqu’au jour oĂč un astĂ©roĂŻde vient frapper la Lune. Sortie de son orbite, celle-ci se rapproche dangereusement de la Terre gĂ©nĂ©rant des catastrophes en sĂ©rie : tsunamis, raz de marĂ©e et autres font des milliers de victimes. PaniquĂ©e, la mĂšre de Miranda fait d’énormes stocks de nourriture et Ă©tablit les restrictions  alimentaires : il faut tenir. Miranda va devoir se dĂ©passer.

Dans le domaine de la fantasy, les « dystopies » sont Ă  la mode. Cette trilogie en est un nouvel exemple. 415 pages de journal intime, pour ce premier volume, c’est long, mĂȘme s’il couvre presqu’un an, d’autant qu’une seule prĂ©occupation nourrit le texte : les pĂ©nuries. Peu d’action et de surprise, pour ne pas parler de suspense ou d’intrigue. Mais Miranda est gĂ©nĂ©reuse. Pas rancuniĂšre, elle ne s’appesantit pas sur ses dĂ©saccords passagers avec sa mĂšre et se rĂ©jouit du bonheur de son pĂšre. Proche de ses deux frĂšres, bonne copine, le personnage est attachant. Â