Afirik (Les cornes d’ivoire ; 1)

MURAIL Lorris

Dans des temps indĂ©terminĂ©s, l’Afirik, continent noir Ă  l’aube de l’ùre industrielle, domine, sur le plan Ă©conomique et politique, le Septentrion dont la population a Ă©tĂ© ravagĂ©e par des pestes successives. Son dĂ©clin a Ă©tĂ© accĂ©lĂ©rĂ© par les ponctions faites par les Noirs sur les Cornes d’Ivoire – les Blancs – pour les rĂ©duire en esclavage. Dans un village de brousse du Sunugaal, Mari est au service de Sare Semba, riche planteur qui rĂȘve de gloire, dont le fils maudit, Gakere, oblige Mari Ă  enfreindre la loi. Vendue comme esclave sur le port de Ziguinchor, la jeune fille est achetĂ©e par un Ă©trange marin qui l’enrĂŽle sur sa pĂ©niche arpentant le Khawango


 

AnnoncĂ©e en trois volumes, cette grande fresque revisite le thĂšme de l’esclavage, dans un vĂ©ritable copiĂ©-collĂ© de celui que les Noirs vĂ©curent dans la rĂ©alitĂ©, et ce non sans manichĂ©isme. Les rĂ©fĂ©rences aux grands romans amĂ©ricains abondent, et celles qui Ă©voquent la culture europĂ©enne sont un peu simplistes : la BĂȘte du GĂ©vaudan, LĂ©onard de Vinci
  Les diffĂ©rents cultes religieux et leur rapport Ă  l’homme tiennent une place importante dans l’étude psychologique des personnages et de leurs relations. Touffue, cette uchronie adopte le rythme soutenu de l’aventure pour inciter Ă  suivre l’hĂ©roĂŻne jusqu’à son dĂ©part vers le Septentrion, cadre du tome suivant.

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