À moitié vide

ANDRIAT Frank

Violaine, quinze ans, découvre un texto sans équivoque sur le portable de son père et tout s’écroule autour d’elle. Elle se réfugie dans la boulimie et se renferme sur elle-même jusqu’à ce qu’au cours d’une conversation avec son père, il lui avoue qu’il a une maîtresse depuis peu et qu’il joue la comédie à sa mère depuis trois ans. Il va les quitter, l’atmosphère dans la famille devient insupportable. La mère s’effondre, Violaine prend sept kilos.

 

L’annonce de l’infidélité du père, bien que découverte d’une façon peu honorable, et les réactions de l’adolescente (boulimie, rejet du père, dégoût de tout) sont bien décrits. Les adultes (mère effondrée qui tente vaille que vaille de faire face, père qui a du mal à accepter le rejet de ses enfants) sont tout à fait plausibles. Le jeune frère, qui semble plus mûr que sa soeur, et l’aide de Maud qui connaît le problème, seront des atouts précieux pour permettre à Violaine de retrouver peu à peu son équilibre. Mais réactions, comportements et évolutions sont soigneusement expliqués, donnant l’impression de lire un manuel de psychologie appliquée. Ce roman peut être une aide pour ceux qui doivent affronter cette situation.